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Construction d'une usine d'eau potable à Thérondels
Près de 3000 habitants (avec une vente d’eau à la commune de Saint-Hippolyte) sont desservis en eau à l’année, pour une consommation moyenne de 190 litres par habitant et par jour.

Zoom sur…l’aménagement en cours de l’usine d’eau potable à Thérondels : les raisons de son caractère innovant

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La Communauté de Communes Aubrac, Carladez et Viadène est chargée de la distribution en eau potable sur l’ensemble de son territoire, selon des modes de gestion différenciés.
Dans le bassin du Carladez, elle conventionne par Délégation de service public (DSP) avec l’entreprise Véolia (renouvelée depuis 2010) pour assurer le fonctionnement de l’usine située à Thérondels (Pont-la-Vieille).
La Communauté de Communes porte actuellement un chantier d’aménagement d’une nouvelle usine.
Zoom sur ce projet.

Une usine qui bénéficie à près de 3000 habitants

À Pont-la-Vieille, l’usine permet de desservir près de 3000 habitants en eau à l’année (dont les habitants de la commune voisine de Saint-Hippolyte, à qui l’eau est vendue).
En activité depuis 1970, le site d’exploitation est équipé d’une usine de traitement et d’un réservoir de 500 m3. 

Bientôt une nouvelle usine…

D’ici la fin de l’année 2021, le chantier d’aménagement de la nouvelle usine, d’une superficie de 307 m², prendra fin.
Un chantier d’envergure démarré en 2017 et fruit d’un suivi constant entre la Communauté de Communes, les services de l’État cantaliens et aveyronnais, les entreprises et Véolia.

 Mais alors, pourquoi cette reconstruction ?

♦ Premier enjeu : une mise aux normes à même de répondre aux problématiques de traitement rencontrées (process de minéralisation de l’eau pour traiter la turbidité et les matières organiques, grâce à un nouveau système de filtration, dit « bi-couches »).

♦ La construction de cette usine neuve est à proximité immédiate de la prise d’eau dans le Siniq, le cours d’eau qui sert au captage.

♦ L’usine sera équipée d’un nouveau réservoir de 700 m3, sous l’usine. Le réservoir de l’ancienne usine sera maintenu et réhabilité pour doubler la capacité de stockage.

♦ L’idée est aussi d’assurer la récupération des boues issues du traitement, puisque trois lagunes situées à l’arrière de l’usine permettront leur stockage.

♦ Une station d’alerte permettra également d’anticiper tout risque de pollution de l’eau.

♦ L’usine garantira une production plus saine et durable grâce à la centrale de production photovoltaïque qui produira près de 50 % de l’énergie nécessaire à l’usine.

♦ L’usine viendra renforcer et améliorer les modalités de gestion et permettra la mise en place d’un suivi de l’impact des pressions sur le Siniq.

À noter qu’après la mise en service de cette nouvelle usine, le projet prévoit la démolition de l’ancien site.

Ce qu’ils en disent… :

L’eau, « une ressource précieuse »

Nous aménageons ce nouveau site, en pleine conscience des enjeux de la ressource en eau qui est précieuse et que nous devons absolument préserver. Cette nouvelle usine propose un process plus performant qui va nous permettre une meilleure maîtrise du traitement de l’eau. Il nous revient collectivement de maîtriser au mieux cette ressource indispensable en limitant notre consommation mais aussi en préservant nos zones humides et en veillant à la qualité de nos cours d’eau. Pour cela, la collectivité travaille main dans la main avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne, qui vient d’ailleurs de nous octroyer son soutien financier dans ce projet pour la préservation des milieux humides.
Jean VALADIER
Jean VALADIERPrésident de la Communauté de Communes Aubrac, Carladez et Viadène
« Répondre aux problématiques » de minéralisation de l’eau et de traitement des boues

Cette nouvelle usine est taillée sur mesure pour répondre concrètement aux problématiques récurrentes autour de la minéralisation et du traitement des boues. Nous avons également réalisé les travaux nécessaires au niveau du plan d’eau (réfection des murs, réhausse du seuil) pour une meilleure intégration au milieu naturel, ainsi que la création du chenal de dérivation qui va permettre d’assurer le débit minimum biologique et la continuité écologique sur le Siniq pour une bonne circulation des poissons. Ce chenal est indispensable pour le curage du plan d’eau. Le captage sur le Siniq, cours d’eau qui traverse le Cantal et l’Aveyron, a induit un travail en étroite collaboration avec les services de l’État cantaliens et aveyronnais. Il fait l’objet d’un Arrêté de Déclaration d’utilité publique et d’Autorisation de travaux qui émane des deux départements. Enfin, cette usine représente un investissement important de l’ordre de 4 M€ HT, dont le financement a été anticipé par la collectivité depuis 2014. Il n’a pas nécessité d’augmentation du prix de l’eau depuis 2017. Ce projet est soutenu par la Région Occitanie – Midi-Pyrénées (pour les panneaux photovoltaïques), le Conseil départemental de l’Aveyron, l’Agence de l’eau Adour-Garonne et la commune de Saint-Hippolyte.
Annie CAZARD
Annie CAZARDVice-présidente de la Communauté de Communes Aubrac, Carladez et Viadène

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